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Fiche Bréal : le sujet et les thèmes au programme

Les notions au programme

Séries SMS, STI, STL, STT

  • La nature.
  • L’art.
  • La technique.
  • L’histoire.
  • Le droit.
  • La liberté.
  • La conscience.
  • La raison.
  • La vérité.

Série « arts appliqués »

  • Nature et histoire.
  • Langage et vérité.
  • Le droit.
  • La justice.
  • La liberté.
  • L’espace.
  • La perception.
  • L’imagination.
  • L’art.
  • La religion.
  • La philosophie.

Séries S et « techniques de la musique et de la danse »

  • La conscience.
  • L’inconscient.
  • Les passions.
  • Autrui.
  • Le temps.
  • L’histoire.
  • Le langage.
  • Théorie et expérience.
  • Logique et mathématique.
  • La connaissance du vivant.
  • Constitution d’une science de l’homme (un exemple).
  • La vérité.
  • L’imagination.
  • Le travail.
  • La technique.
  • L’art.
  • La religion.
  • L’État.
  • La justice.
  • La liberté.
  • Le devoir.
  • Le bonheur.
  • Anthropologie.
  • Métaphysique.
  • Philosophie.

Série ES (en plus du programme de la série S)

  • Les échanges.
  • Le droit.
  • La personne.

Série L (en plus des programmes des séries S et ES)

  • L’illusion.
  • La mémoire.
  • La mort.
  • L’existence.
  • Nature et culture.
  • L’imagination.
  • Le jugement.
  • L’idée.
  • L’irrationnel.
  • Le sens.
  • Le pouvoir.
  • La violence.
  • La volonté.

Le cadrage du sujet

Au sujet que vous avez sous les yeux, vous devez rattacher une ou plusieurs grandes notions au programme : cela vous permettra d’éviter de trop restreindre le sujet et vous aidera à mobiliser par la suite les connaissances que vous aurez accumulées au cours de l’année sur cette notion.

Le sujet « Désobéir peut-il être un devoir ? » semble à première vue se rattacher à la notion du programme « Le devoir ». Un examen plus approfondi révèle qu’il est lié autant, sinon mieux, à la notion « Le pouvoir » ou à la notion « L’État ».

Que faire quand le sujet posé ne nous inspire rien ? Certaines questions ne donnent envie de répondre que oui ou non, ce qui constitue bien une réponse, mais ne constitue pas une dissertation.

Quels sont les grands types de questions auxquels se rapportent les sujets suivants ?

  1. Comment comprendre la notion de vie intérieure ?
  2. Faut-il être seul pour être soi-même ?
  3. Qui parle quand je dis « je » ?
  4. Comment le passé peut-il demeurer présent ?
  5. L’oubli est-il une force ou une faiblesse ?
  6. Peut-on comparer la mathématique à un jeu ?
  7. « La vie a-t-elle un sens ? » est-ce une question raisonnable ?
  8. L’homme et le citoyen.
  9. Quel sens peut avoir l’égalité dans une société où règne la concurrence ?
  10. Comment déterminer la gravité d’une faute ?
  11. Que pensez-vous de cette affirmation : « Qui pense beaucoup n’est pas apte à être homme de parti » ?
  12. Quels sont les critères de validité du discours philosophique ?
  13. Qu’est-ce que se conduire raisonnablement ?

Les mots disent-ils les choses ?

a) Quels sont les mots clefs des sujets suivants ?
b) Quels sont les grands sens des mots ?
c) Quels sens de ces mots rendent le sujet intéressant ?

  1. Une idée peut-elle être neuve ?
  2. Quel rôle joue l’expérience dans la connaissance des hommes ?
  3. Les religions peuvent-elles être objet de science ?
  4. Peut-on qualifier d’inhumaines certaines actions de l’homme ?
  5. Est-il légitime de faire prévaloir les exigences de la conscience sur celles de l’État ?
Réponses :
    • a) Idée, neuve.
    • b) Idée : être ou représentation qui n’existe que dans l’esprit. Neuf : qui n’a jamais servi/ qui est totalement inédit.
    • c) Qui est totalement inédit.
    • a) Expérience, des.
    • b) Expérience : vérification scientifique d’une théorie/vécu plus ou moins riche d’un individu. Des : ici, connaissance qu’ont les hommes/connaissance qu’on a des hommes.
    • c) « Expérience » et « des » doivent être pris dans les deux sens.
    • a) Religion, science.
    • b) Science : science exacte (mathématique, physique)/érudition (avoir de la science)/science humaine (ethnologie, sociologie, anthropologie).
    • c) Seuls le dernier sens de « science » rend le sujet intéressant.
    • a) Inhumain.
    • b) Inhumain : qu’aucun homme ne peut faire (au-dessus de l’homme)/inhumain : bestial (au-dessous de l’homme).
    • c) Les deux sens conviennent.
    • a) Conscience, État.
    • b) Conscience : conscience perceptive/conscience morale. État : ensemble des citoyens ou pays/gouvernement d’un pays/Organisation politique d’un pays.
    • c) Conscience morale convient seul ; État peut être pris surtout dans les deux derniers sens.

À quelles grandes notions du programme se rattachent ces sujets ?

  1. Suis-je le mieux placé pour savoir qui je suis ?
  2. Pourquoi désirer l’impossible ?
  3. Qu’est-ce qu’une preuve ?
  4. La servitude engendre-t-elle la révolte ?
  5. Peut-on faire la paix ?
  6. À quoi servent les lois ?
  7. Qu’est-ce que penser ?
  8. Calculer, est-ce penser ?
  9. La vie a-t-elle un sens ?
  10. Peut-on tout donner ?
  11. Ne peut-on aimer que le beau ?
  12. Peut-on identifier œuvre et travail ?
Réponses :
  1. La conscience. L’inconscient. Autrui.
  2. Le désir. Le bonheur. La religion. L’irrationnel.
  3. La formation des concepts scientifiques. Théorie et expérience. Mathématique et logique. La vérité. La connaissance du vivant.
  4. La liberté. Le pouvoir. La violence.
  5. La violence.
  6. La société. L’État. Le droit. La justice. La liberté. Le pouvoir.
  7. Philosophie. La conscience. Le jugement. L’idée. La vérité.
  8. Mathématique et logique.
  9. Métaphysique. Philosophie. Le bonheur. Le devoir. L’existence. La liberté.
  10. Les échanges. La religion.
  11. L’art. Le désir. Les passions.
  12. Le travail. L’art.

Quelle différence y a-t-il entre les sujets suivants ?

  1. Faut-il être seul pour être soi-même ? Est-ce dans la solitude que l’on prend conscience de soi ?
  2. L’idée de liberté est-elle compatible avec le concept d’inconscient ? L’idée d’inconscient exclut-elle celle de liberté ?
  3. L’oubli est-il une déficience de la mémoire ? L’oubli est-il une force ou une faiblesse ?
  4. La vie a-t-elle un sens ? « La vie a-t-elle un sens ? » : est-ce une question raisonnable ?
Réponses :
  1. Le premier sujet suggère que le contact avec autrui ou avec le monde nous détourne de notre véritable nature, nous fait être autre que nous sommes véritablement ; le second sujet, qu’il nous empêche de savoir ce que nous sommes. Le premier sujet est plutôt lié à la notion « Autrui », le second à la notion « La conscience ».
  2. C’est exactement le même sujet : la première formulation insiste sur la notion de liberté, la seconde sur celle d’inconscient. L’analyse à faire est la même, mais l’organisation du plan devra être un peu différente.
  3. Les deux sujets font appel aux mêmes connaissances ; cependant, dans le second, une part égale devra être faite à la thèse de la force et à celle de la faiblesse de l’oubli, tandis que, dans le premier, l’oubli comme force peut n’être que mentionné (l’opposé de la thèse de l’oubli comme déficience, c’est la thèse de l’oubli comme phénomène naturel, normal, voire nécessaire à la mémoire).
  4. Le premier sujet vous demande de répondre à cette question, le second de parler de cette question. Selon le premier, il s’agit de savoir si, oui ou non, la vie a un sens ; selon le second, de savoir si se poser la question du sens de la vie est, oui ou non, raisonnable.
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