Un système est pseudo-isolé lorsqu’il est soumis à des forces extérieures qui se compensent.

Il existe des référentiels dits galiléens dans lesquels un point particulier d’un solide isolé ou pseudo-isolé, appelé centre d’inertie (C.I.) :
Soit un solide décomposé en n éléments de matière A1, A2, …, 
Ai, …, An, de masse d’inertie 
m1, m2, …, mi, …, mn. Le barycentre G des n éléments Ai 
affectés chacun de sa masse mi défini 
par  est le centre d’inertie du solide.
 
est le centre d’inertie du solide.
Pour repérer la position d’un point matériel M on utilise un repère à trois dimensions (O, i, j, k). 
Celle-ci peut être définie par le vecteur position :

C’est l’expression mathématique de la dérivée du vecteur position  par rapport à la variable temps.
 par rapport à la variable temps.

Le vecteur vitesse, à l’instant t, d’un point matériel M, est tangent en M à la trajectoire 
et orienté dans le sens du mouvement. Le carré de sa valeur est donné par la relation : 
v²=v²x+v²y+v²z.
Le vecteur accélération  est la dérivée par rapport au temps du vecteur vitesse.
 est la dérivée par rapport au temps du vecteur vitesse.

Dans le cas d’une trajectoire plane, on peut utiliser le repère de projection de Frenet associé au point mobile (M, t, n).t est le vecteur unitaire tangent à la trajectoire, orienté suivant le sens positif de la trajectoire. n est le vecteur normal unitaire orthogonal à t, et orienté vers l’intérieur de la trajectoire.
On a ainsi : 
 et
 et 
 avec
 avec 
 et, 
R étant le rayon de courbure de la trajectoire.
 et, 
R étant le rayon de courbure de la trajectoire.
Dans ce cas, la trajectoire est rectiligne et le vecteur vitesse 
 est constant. D’où, l’accélération est nulle.
est constant. D’où, l’accélération est nulle.
Si à t = 0, x = x0, l’expression de x en fonction du temps, notée x(t), est :

Un point matériel est animé d’un mouvement rectiligne uniformément varié si son mouvement est rectiligne et son vecteur accélération constant.
Si à t = 0, v = v0, on en déduit :

d’où : 

En éliminant la variable t entre les expression de v et de x, on obtient une relation 
indépendante du temps très utile :

Dans un référentiel galiléen, la somme vectorielle
 des forces appliquées à un 
point matériel est égale à la dérivée par rapport au temps du produit de sa masse 
et de sa vitesse :
 des forces appliquées à un 
point matériel est égale à la dérivée par rapport au temps du produit de sa masse 
et de sa vitesse :

Dans l’approximation newtonnienne, la masse est constante. La deuxième loi de Newton s’écrit donc :

Dans un référentiel galiléen, la somme vectorielle des forces appliquées à un solide est égale 
au produit de sa masse et du vecteur accélération de son centre d'inertie.
 ou
 ou 

Pour un point matériel P animé d’un mouvement circulaire, l’abscisse curviligne s, le rayon 
polaire r et l’angle polaire q sont liés par la relation :

Les coordonnées polaires sont liées aux coordonnées cartésiennes par les relations :
 et
et

Le vecteur vitesse instantanée et la vitesse angulaire sont liés par la relation :

Dans le cas d’un mouvement circulaire uniforme,
 est 
une constante notée w. Si q = 0 à la date t = 0, l’équation horaire du mouvement circulaire uniforme est q = w t et 
l’expression de
 est 
une constante notée w. Si q = 0 à la date t = 0, l’équation horaire du mouvement circulaire uniforme est q = w t et 
l’expression de 
 devient :
devient :

Dans le mouvement circulaire uniforme de rayon r, le vecteur accélération est normal à 
la trajectoire et orienté vers son centre :

Les valeurs de la vitesse et de la période de révolution d’une planète autour du Soleil sont : 
( dans l’approximation d’un mouvement circulaire )


avec MS : masse du Soleil.
La vitesse et la période de révolution ne dépendent pas de la masse de la planète.
Les valeurs de la vitesse et de la période d’un satellite autour de la Terre sont :


avec MT : masse de la Terre et h : altitude du satellite et RT rayon terrestre.
La force de Lorentz qui s’exerce sur une particule chargée en mouvement dans un champ magnétique
 a pour expression :
a pour expression :

Le mouvement d’une particule chargée dans un champ magnétique est uniforme.
Le rayon de la trajectoire d’une particule chargée entrant dans un champ magnétique uniforme 
 avec une vitesse
 
avec une vitesse 
 orthogonale à
orthogonale à
 a pour expression :
a pour expression :

Dans un tube cathodique, la déflexion magnétique du faisceau d’électrons a pour expression :

avec L : profondeur du tube et l : largeur du tube (Attention, l est la longueur de la zone ou B 
existe et non la largeur du tube qui correspond à la largeur de l’écran de TV )
Dans un spectromètre de masse, le rayon de la trajectoire d’un ion, de charge q et de masse m, 
accéléré sous une tension U est donné par la relation :

Si une force constante
 voit son point d’application se déplacer de façon rectiligne de A vers B, 
le travail
voit son point d’application se déplacer de façon rectiligne de A vers B, 
le travail 
 de la force au cours du déplacement est par définition égal au produit scalaire du vecteur force
de la force au cours du déplacement est par définition égal au produit scalaire du vecteur force
 par le vecteur déplacement
par le vecteur déplacement
 :
 :
 ou
 ou 

avec F en N (Newton), AB en m et W en J (Joules).
Le travail d’une force constante dans un déplacement quelconque ne dépend pas de la trajectoire du point d’application de la force, mais uniquement de ses positions initiale et finales.
Pour le calcul du travail du poids d’un solide, tout se passe comme si les forces de pesanteur étaient 
équivalentes à une force localisée
 appliquée au centre d’inertie G du solide.
appliquée au centre d’inertie G du solide.

avec za-zb différence d’altitude entre les positions initiale et finale du centre d’inertie.
Le travail d’un ensemble de forces constantes agissant sur un solide en 
translation est égal au produit scalaire du vecteur somme
 des forces constantes par le vecteur, A et B étant les positions initiale et finale d’un point du solide.
des forces constantes par le vecteur, A et B étant les positions initiale et finale d’un point du solide.
Le travail de la force de frottement dépend de la trajectoire suivie par le solide entre A et B.
Le travail de la force électrostatique lors du déplacement d’une charge donnée, de A vers B, 
dans un champ électrostatique uniforme, ne dépend que de la différence de potentiel entre les points 
de départ et d’arrivée.

La puissance instantanée d’un ensemble de forces s’exerçant sur un solide en translation est égale 
au produit scalaire du vecteur somme des forces
 par le vecteur vitesse
par le vecteur vitesse
 du solide.
du solide.


Entre deux instants t1 et t2, la variation D Ec de l’énergie cinétique d’un solide animé 
d’un mouvement de translation par rapport à un référentiel galiléen est égale à la somme 
algébrique des travaux de toutes les forces extérieures qui sont appliquées au solide entre 
ces deux instants.

Lors du passage d’un état 1 à l’état 2, la variation d’énergie potentielle d’un système est 
l’opposé du travail de la force qui caractérise l’interaction.

Ainsi, lorsque le solide se déplace, le travail de son poids est opposé à la variation de son énergie potentielle de pesanteur.
Dans un référentiel galiléen :