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Humanisme et renaissance

Introduction

Après les crises de la fin du Moyen Âge (Guerre de Cent Ans, épidémies, famines), les XV-ème et XVI-ème siècles voient un nouvel épanouissement de l'Europe. Une nouvelle façon de penser anime la vie intellectuelle et religieuse de l'Occident, une nouvelle vision du monde apparaît. Ceci se manifeste par une curiosité intellectuelle due à la redécouverte de l'Antiquité. L'homme redevient le centre des préoccupations comme chez les Anciens. L'humanisme prépare ainsi la Réforme protestante qui divisera la chrétienté et la Renaissance qui transposera dans l'art la pensée des humanistes.

1 Le Xvème siècle : la sortie du Moyen-Age

1.1 les mutations et les nouveaux équilibres européens

À l'Est de l'Europe, les Turcs Ottomans pénètrent en Europe après avoir détruit l'Empire byzantin et s'être emparés de Constantinople le 29 mai 1453. Ils menacent désormais la chrétienté romaine. En Russie, Ivan III le Grand fonde un Etat fort, prend le titre de tsar et revendique l'héritage de Byzance en faisant de Moscou la troisième Rome.

Au centre de l'Europe, le Saint Empire Romain Germanique est une constellation de 350 Etats et l'empereur n'a aucun pouvoir réel. La Pologne se réveille et menace l'Empire. L'Italie est divisée en une dizaine d'Etats.

À l'Ouest, les monarchies s'affirment. Après la Guerre de Cent Ans, le roi Louis XI met en place une administration, des impôts permanents et une armée régulière. Après avoir vaincu Charles le Téméraire, il s'empare d'une partie de ses possessions bourguignonnes. En Angleterre, Henri VII restaure l'autorité royale après la Guerre civile des Deux-Roses et impose sa domination sur l'Irlande. En Espagne, Isabelle de Castille et Ferdinand d'Aragon créent le royaume d'Espagne et achèvent la Reconquista

Une nouvelle période de croissance économique commence. Les productions agricoles dégagent à nouveau des excédents. L'élevage et l'agriculture diversifient leurs productions (lin et mouton en sont des exemples). L'artisanat textile se développe tandis que les mines et la métallurgie fournissent de nouveaux outils et armes grâce aux hauts fourneaux. Le commerce connaît un grand essor. De puissantes familles fondent des compagnies financières et s'enrichissent. Les cités italiennes dominent la Méditerranée tandis que les villes hanséatiques dominent la Mer du Nord. Le Rhin devient un axe de communication vital. Une bourgeoisie nouvelle apparaît dont l'enrichissement permet d'accéder au confort et au pouvoir.

1.2 Les origines de l'humanisme

L'Italie, riche et imprégnée des cultures grecque et latine, est le lieu privilégié du renouveau intellectuel humaniste. Les érudits (savants) recherchent des manuscrits et redécouvrent des textes oubliés (ceux de Platon par exemple). La fuite des Grecs de Constantinople en 1453 favorise l'essor de l'hellénisme. Valla pose les fondements de la philologie (science qui étudie les textes de façon critique) et garantit la qualité des traductions. Les mécènes (personnes riches qui aident financièrement les artistes) comme Laurent de Médicis à Florence protègent les savants humanistes. Vers 1450, le Pape fonde la Bibliothèque vaticane qui réunit ouvrages manuscrits et imprimés.

L'épanouissement artistique de l'Europe du Nord est remarquable. Dans leurs œuvres, les artistes traduisent la peur de la mort caractéristique de la fin du Moyen Âge marquée par nombre de catastrophes (guerres, épidémies, famines, refroidissement du climat…) ; cependant, ils le font de manière de moins en moins pathétique. Les princes et les bourgeois, mécènes, font reconstruire les églises et embellissent les vitaux. L'art gothique devient flamboyant illustrant l'espoir nouveau. Les tapisseries apparaissent dans les monuments. Les peintres flamands mettent au point la peinture à l'huile et leurs œuvres se répandent dans toute l'Europe (Jan Van Eyck, Bruegel le Vieux, Bosch…). L'Allemand Durer est un maître de la gravure.

Les humanistes ont une réflexion centrée sur l'homme à qui ils font confiance. Ils exaltent sa grandeur et sa liberté : l'homme est capable d'agir par lui-même. Il est placé au centre de la Création. Les humanistes veulent concilier la liberté humaine avec les principes du christianisme de même qu'ils veulent concilier les principes philosophiques antiques (Platon) avec ceux de l'Eglise, ce qui ne va pas sans quelques difficultés.

En France, le mouvement humaniste connaît son apogée sous François I-er. Le roi consulte les théologiens et les hellénistes. Il fonde, sur conseil de l'humaniste Guillaume Budé, le futur Collège de France pour l'enseignement. François I-er est ainsi surnommé le " Père des Lettres ".

Au XVI-ème siècle, l'humanisme français s'inspire de poètes comme Ronsard, féru de poésie grecque et latine. Cependant l'humanisme sait être français puisque après l'ordonnance de Villers-Cotterêts (1539) qui impose le français dans les actes officiels, Joachim du Bellay écrit une Défense de la langue française. Avec d'autres écrivains, il fonde le groupe de la Pléiade dont l'ambition est de réhabiliter la langue française. Plus tard, Montaigne (1533-1592) rédige des Essais et prône la tolérance. Tout comme Rabelais, il s'intéresse à la pédagogie.

1.3 Quelques humanistes

  • Erasme : né aux Pays-Bas en 1469, il reçoit une formation scolaire fondée sur l'explication de textes sacrés et classiques. Ordonné prêtre, il voyage en France, en Angleterre où il fréquente les milieux humanistes. Il part pour l'Italie où il approfondit sa connaissance du grec. Ses voyages symbolisent le caractère européen de l'humanisme et contribuent à développer le réseau de relations de la république des Lettres. Sa renommée est considérable. Surnommé " Docteur universel ", il est respecté des papes et des souverains et il est le maître à penser et le modèle des humanistes jusqu'à sa mort en 1536.
  • Rabelais : écrivain français (1494-1553). Moine, médecin, il est l'une des figures de l'humanisme français. Il est l'auteur d'épopées truculentes où se mêlent culture savante et traditions populaires : Pantagruel, Gargantua

1.4 L'imprimerie diffuse l'humanisme

En 1450, une découverte capitale est faite par Gutenberg : celle de l'imprimerie par l'emploi de caractères typographiques en métal, mobiles et réutilisables. Désormais un livre peut être imprimé à des centaines d'exemplaires. L'imprimerie provoque une révolution culturelle ; son développement est foudroyant à travers l'Europe. Les écrivains voient leur influence grandir et l'humanisme se répand en Espagne et en Angleterre. Le public s'élargit grâce au moindre coût des livres. Les universités prennent une importance grandissante ; on y dispense le savoir qui n'est plus réservé aux gens d'Eglise. Le livre imprimé, accessible à tous, devient un facteur de diversité car des auteurs peuvent désormais avoir une influence dès leur vivant, ce qui inquiète les autorités.

1.5 Les débuts de la Renaissance en Italie

La Renaissance naît en Italie du Nord, sans doute à Florence, ville riche où les Médicis financent des travaux commandés aux artistes : palais, chapelles, fresques, sculptures… Dans chaque ville, les princes embellissent leurs demeures. Des travaux d'utilité publique (techniques hydrauliques) sont réalisés.

L'architecture s'inspire de l'Antiquité. Les symétries, les rapports proportionnels, la précision mathématique sont de mise. Brunelleschi et Alberti sont les fondateurs de ce courant. Ils introduisent la cour intérieure dans les palais en imitant l'atrium romain. La sculpture devient très réaliste. La peinture utilise de nouvelles techniques de perspective, de modelé et de lumière (Masaccio, Piero della Francesca, Botticelli).

2 Le XVIème siècle et les réformes

2.1 Les origines de la Réforme dans l'humanisme

À la fin du Moyen Âge, la crainte de la mort témoigne d'une inquiétude religieuse. Les Chrétiens redoutent l'enfer et, pour l'éviter, accumulent des dévotions (prières) et achètent des indulgences (grâce accordée par l'Eglise aux pêcheurs afin d'abréger les souffrances dans l'au-delà). Les humanistes dénoncent ces superstitions d'un peuple ignorant. Ils préconisent le retour au vrai message du Christ par une foi solide et sincère. Ils veulent simplifier le culte et le rendre accessible à tous en expliquant, en français, les textes des Evangiles.

Cependant, les humanistes n'ont pas voulu quitter l'Eglise et n'ont pu toucher la masse des Chrétiens analphabètes. Ils ont pourtant contribué par leurs critiques au déclenchement de la réforme protestante.

2.2 La Réforme protestante

Dans la première moitié du XVI-ème siècle, les critiques à l'égard de l'Eglise romaine se précisent. Une rupture intervient lorsque Martin Luther, qui avait critiqué la vente des indulgences en 1517 en vient à contester le dogme et la hiérarchie de l'Eglise. En 1520, il est excommunié. Malgré cette condamnation, ses idées se répandent grâce à l'imprimerie. Des princes allemands le soutiennent. Le schisme devient irréversible. Le premier protestantisme est né. Pour Luther, l'Homme est obligatoirement pêcheur et ne peut se sauver mais Dieu peut accorder sa grâce en lui donnant la foi. : c'est la justification par la foi. Le luthéranisme s'impose surtout en Allemagne du Nord et en Scandinavie.

Le Français Jean Calvin publie en 1536, l'Institution de la Religion chrétienne. Pour lui, l'Homme est prédestiné par Dieu au paradis ou à l'enfer. Le calvinisme s'impose surtout dans les régions où la bourgeoisie est influente : Suisse, Vallée du Rhin, Pays-Bas, Ecosse.

En Angleterre, par les Actes de Suprématie de 1534 et de 1559, les souverains Henri VIII puis Elizabeth I-ère se font reconnaître chef suprême de l'Eglise d'Angleterre et créent l'anglicanisme, religion proche du protestantisme par la doctrine et proche du catholicisme par la pompe des cérémonies.

Les Protestants, qui sont des Chrétiens, ne reconnaissent pas l'autorité du Pape. Leurs églises sont indépendantes et sont administrées par des assemblées appelées synodes. Le protestantisme considère que l'homme est incapable de mériter lui-même le Paradis contrairement au catholicisme qui insiste sur le libre-arbitre. Ils refusent le culte de la Vierge et des Saints. Les offices se font en langue nationale.

Les acteurs de la Réforme :

  • Martin Luther : 1483-1546 réformateur religieux allemand, fondateur du protestantisme et l'un des premiers grands écrivains de langue allemande. En 1517, il afficha sur les portes du château de Wittenberg ses 95 thèses où il dénonçait en particulier la vente des indulgences. Il traduisit la Bible en allemand et fonda l'Eglise luthérienne.
  • Jean Calvin : 1509-1564 réformateur français installé à Genève où il exerça une véritable dictature intolérante. Sa doctrine professe le retour à l'autorité de la Bible, la simplicité du culte et la croyance en la prédestination.
  • Henri VIII d'Angleterre : 1491-1547. Souhaitant faire annuler son mariage avec Catherine d'Aragon, il provoqua le schisme avec la papauté et devint chef suprême de l'Eglise d'Angleterre. Il se maria six fois et s'empara des biens de l'Eglise.

2.3 La Contre-Réforme ou réforme catholique

L'Eglise romaine, un moment dépassée par le protestantisme, organise une reconquête politique et militaire des régions devenues protestantes. Elle réagit aussi et surtout en se réformant elle-même. Le concile de Trente (1545-1563) condamne les thèses protestantes, redéfinit nettement la doctrine de l'Eglise et lance la Contre-Réforme. Il réaffirme la nécessité des bonnes œuvres, la pratique de la charité, les cultes et les sacrements. Un catéchisme est publié pour l'instruction des fidèles.

La Contre-Réforme s'appuie sur la Compagnie de Jésus (les jésuites) fondée en 1534 par Ignace de Loyola. L'Eglise de Rome, en n'ayant rien cédé sur les dogmes, reconquiert ainsi une partie des régions perdues notamment en France et en Allemagne du Sud.

Les humanistes ont ainsi échoué à imposer leur pacifisme puisque l'Europe est déchirée par des guerres de religion. Ces guerres vont notamment affaiblir la France pendant de nombreuses années. La découverte du Nouveau Monde ne s'est pas accompagnée de l'application des théories humanistes (traitement des Indiens et des esclaves). L'humanisme a tout de même inspiré la rénovation de l'Eglise et, face à l'austérité des protestants, le catholicisme fait une large place à l'Homme qui garde en lui la trace de la perfection divine.

3 Le XVIème siècle et la Renaissance

3.1 La seconde Renaissance italienne

Dans la première moitié du XVII-ème siècle, l'art de la Renaissance s'impose. Il s'inspire de l'Antiquité qui offre un répertoire nouveau de thèmes mythologiques et allégoriques. Rome remplace Florence car les bouleversements politiques ont entraîné le déclin de cette cité. Les papes embellissent leur ville en faisant construire et décorer des palais et des églises par de nombreux artistes. Après le sac de Rome par les troupes de Charles Quint, Venise s'impose. Les artistes recherchent le Beau.

Citons quelques noms :

  • À Florence, pour l'architecture, Brunelleschi (Sainte Marie aux Fleurs). En peinture, Botticelli (Le Printemps, La Naissance de Vénus), Léonard de Vinci (La Joconde, La Vierge, l'enfant Jésus et sainte Anne). Pour la sculpture, Ghiberti (Portes du Paradis), Cellini (Persée).
  • À Rome, pour l'architecture, Bramante (Tempietto de San Pietro). En peinture, Raphaël (L'Ecole d'Athènes, La Belle Jardinière), Michel-Ange s'illustre aussi bien comme architecte (Dôme de Saint Pierre), sculpteur (David) ou peintre (Jugement Dernier).
  • À Venise, surtout des peintres : Titien (Vénus du Pardo), Tintoret (Suzanne au bain), Véronèse (Les Noces de Cana).

Les prémices de l'art baroque apparaissent après le Concile de Trente. Le baroque cherche à frapper l'esprit par l'abondance et la complexité du décor, les courbes et l'aspect théâtral. À la fin du siècle, le Caravage introduit dans la peinture le réalisme brutal. Il recourt aux contrastes violents accentués par des jeux d'ombre et de lumière. Malgré ce dernier, l'art baroque triomphe au siècle suivant avec la Contre-Réforme.

3.2 La propagation de la Renaissance en Europe

À partir de 1494, les rois de France rapportent la Renaissance de leurs Guerres d'Italie. François I-er attire Léonard de Vinci. L'art concourt à magnifier le souverain. Ainsi les châteaux de la Loire, d'aspect médiéval subissent fortement l'influence italienne par la régularité des lignes (horizontales surtout), la symétrie et l'importance des ouvertures et de la décoration. Entourés de jardins, ils deviennent des demeures d'agrément richement décorées pour un roi et sa cour en déplacement continuel. Après 1540, le style français se libère du modèle italien. L'agrandissement du Louvre en est un exemple avec la façade en pilastres et frontons de Lescot.

En Europe du Nord, l'influence italienne s'estompe. Le gothique flamboyant est utilisé dans la construction des cathédrales et des palais. Bruegel l'Ancien perpétue la tradition flamande par l'utilisation de symboles et d'allégories dans ses paysages réalistes.

L'Espagne catholique de Philippe II est aussi touchée comme en témoigne le palais de l'Escurial (1584). Le Greco, formé à Venise, domine la peinture espagnole avec son mysticisme originaire de Tolède.

3.3 Les savoirs, la science

La naissance de l'esprit scientifique permet l'apparition des expérimentations. Des découvertes font progresser les mathématiques, l'anatomie humaine, l'astronomie et la cartographie. Vésale pratique des dissections du corps humain (jusqu'alors interdites par l'Eglise). Ambroise Paré invente la ligature des artères. Copernic introduit l'héliocentrisme et Mercator révolutionne la géographie. Cependant le conservatisme religieux, les superstitions et le charlatanisme freinent le développement de la connaissance (exemple : des alchimistes cherchent l'élixir de longue vie ou la pierre philosophale).

Enfin, les navigateurs et conquistadors élargissent le monde connu et découvrent d'autres civilisations (Aztèques, Incas) durant les Grandes Découvertes.

Les Grandes Découvertes :
  • 1488 : Bartolomé Diaz, Portugais, contourne les caps de Bonne Espérance et des Aiguilles.
  • 1492 : Christophe Colomb, Génois au service de l'Espagne, atteint le continent américain à San Salvador aux Bahamas le 12 octobre. Il croit être aux Indes. Il fera quatre voyages vers le Nouveau Monde.
  • 1497 : John Cabot, Anglais, aborde l'Amérique du Nord.
  • 1498 : Vasco de Gama, Portugais, atteint Calicut aux Indes par voie maritime.
  • 1500 : Pedro Alvarez Cabral, Portugais, découvre le Brésil.
  • 1519-1522 : Fernand Magellan, Espagnol, découvre le détroit qui porte son nom, entre dans le Pacifique mais meurt aux Philippines. Son successeur, Juan Sebastian Del Cano accomplit le premier tour du monde prouvant que la Terre est ronde.
  • 1534-1536 : Jacques Cartier, Français, aborde le Canada et remonte le Saint Laurent.
  • 1577-1580 : Francis Drake, Anglais, accomplit le second tour du monde et découvre la Californie.
Les grands rois de la Renaissance :
  • Charles Quint : 1500-1558, roi d'Espagne, prince des Pays-Bas, roi de Sicile et empereur germanique (1519-1556). Il reçut d'immenses héritages. Il désira s'imposer à l'Europe en monarque universel. Il voulut rétablir l'unité religieuse mais se heurta à l'Allemagne protestante. Il dut lutter contre les Turcs qui menaçaient l'Autriche. Il fit la guerre à la France et aux princes allemands. Mais l'impossibilité de rétablir l'unité religieuse consacra la division de l'Allemagne. Charles Quint abdiqua ses couronnes et se retira au couvent de Saint-Just.
  • François I-er : 1494-1547, roi de France de 1515 à sa mort. Reprenant la politique italienne de ses prédécesseurs, il occupa Milan après la victoire de Marignan en 1515. Il signa la Paix perpétuelle avec les Suisses et le Concordat de Bologne avec le Pape. Après 1521, il affronta son rival, Charles Quint. D'abord mal engagée (défaite de Pavie en 1525), la lutte tourna à son avantage grâce aux alliances des princes protestants d'Allemagne et du sultan ottoman Soliman le Magnifique. Son règne fit progresser l'absolutisme royal et assura le développement de l'économie. Par l'Ordonnance de Villers-Cotterêts, il imposa la langue française au royaume. Il fut un grand mécène pour les arts et les lettres et fit construire de nombreux châteaux (Chambord, Fontainebleau, Louvre).
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