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Méthode du commentaire composé.

L'introduction

Comme dans tout devoir, l'introduction est capitale car elle est la... tête du devoir. Sans une bonne introduction, il est rare qu'un devoir soit réussi. De même que dans la construction d'un bâtiment, l'architecture est le principal élément et détermine la solidité de l'édifice tout entier, de même dans un devoir de philosophie, l'introduction qui est à la base de l'architecture détermine la solidité du raisonnement qui s'ensuit dans tout le devoir.

L'introduction du commentaire de texte en philosphie est, comme dans les autres matières, tout d'abord une entrée en matière, un préambule au devoir. Elle présente le texte :

  • de quel auteur, quelle est son histoire, son courant (en quelques mots) ?
  • de quel type de texte s'agit-il : poème, extrait de roman, nouvelle, essai... ?
  • de quelle oeuvre le texte est-il extrait ?
  • quand a-t-il été écrit, dans quel contexte ?

Ensuite l'introduction donne quelques éléments de compréhension du texte : thèmes de discussion ou de dissertation abordés...

Ce qui la mène tout droit à poser une question, la question fondamentale à laquelle le devoir tout entier va s'efforcer de répondre : la problématique. Le devoir ne devra par la suite jamais s'éloigner de ce fil conducteur qui le guidera jusqu'à son terme.

La problématique en français consiste à trouver pourquoi le texte est intéressant et le devoir va s'efforcer d'expliquer ce qui, justement, le rend intéressant.

La problématique est bien sur avant tout destinée à expliquer le texte dont on fait le commentaire.

Enfin, l'introduction annonce un plan qui va se découper en deux, trois ou quatre parties, plan qui soutend la réponse à la problématique et qui sera l'architecture du devoir.

Le plan peut reprendre les quelques facettes du sujet souvent exposées dans le texte dont on fait le commentaire mais cette méthode n'est pas la seule.

Le développement

Le développement du devoir se fait très souvent en trois parties mais peut également être fait en deux ou quatre parties - cependant, cette présentation étant plus rare, elle doit se justifier par un devoir très correct.

Le développement suit et respecte le plan tout en gardant la ligne déterminée par la problématique. Chaque partie du plan correspond à ce qui a été annoncé.

Chaque partie est constituée de plusieurs paragraphes. Un paragraphe avance une idée et une seule.

La structure d'un paragraphe est la suivante :

  • premièrement, on avance l'idée, l'argument, l'explication d'un passage ou d'une phrase,
  • ensuite, on donne un exemple ou quelques exemples courts qui illustrent l'idée en question sans la perdre de vue. Il faut que l'exemple s'insère correctement dans l'argumentation.

A la fin de chaque partie se trouve une transition qui permet de passer d'une partie à la suivante.

Attention :

  1. il faut éviter la paraphrase du texte, c'est-à-dire la répétition du contenu du texte soit sous la même forme, soit sous une forme différente
  2. il convient d'expliquer le texte et non de le répéter
  3. il ne faut pas, à l'inverse, sombrer dans le hors-sujet qui est fatal pour un devoir
  4. par conséquent, des exemples sont toujours les bienvenus car ils permettent de décrire une idée de manière concrète ; mais il convient de les rattacher très fermement à l'idée expliquée dans le paragraphe.

Il est souvent bon, lors de l'explication d'un texte de français d'aborder,

  • d'une part, les idées de fond qui sont celles exprimées par l'auteur à travers le texte (politique, sociologique...),
  • d'autre part, puisqu'il s'agit d'un exercice littéraire, de mettre en valeur la forme qu'a utilisé l'auteur pour faire passer son idée.

Ainsi, il est bon de regarder d'assez près le champ lexical, le registre de langage, des allitérations, assonances et répétitions, les figures de style... les thèmes généraux abordés.

La conclusion

La conclusion est la seconde partie la plus importante du devoir avec l'introduction car elle le termine et le referme : il convient de ne pas laisser le correcteur sur sa faim.

La conclusion ne répète pas ce qui a été dit dans le devoir ; elle répond brièvement à la problématique, cette question fondamentale posée par le dévoir.

Enfin, la conclusion ouvre de nouvelles perspectives, aborde un nouveau concept ou une nouvelle perspective. Mais attention : cette ouverture ne doit pas tomber comme un cheveu sur la soupe ; elle doit venir dans la droite ligne du raisonnement.

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