A partir de la fin du XVIIIème siècle, l’exploitation du charbon de terre en Angleterre puis sur le continent européen permet d’accroître considérablement les quantités de matières premières et combustibles disponibles. On associe ces ressources aux machines à vapeur et pour d’autres utilisations. Le charbon est au cœur de la révolution industrielle.
Les nouveautés techniques permettent des transformations au sein de l’Europe.
Quelles sont ces transformations engendrées par le charbon qui transforment l’Europe ?
A la fin du XVIIIème siècle, l’Angleterre connaît une véritable révolution industrielle. Des activités économiques nouvelles se sont développées par des inventions techniques.
La machine à vapeur mise au point par James Watt en 1769, la mécanisation du travail du coton, les chemins de fer participent aux transformations de la société.
Des progrès agricoles permettent de nourrir la population qui double entre 1750 et 1800. Le pays a donc une main d’œuvre importante et qui est en demande de produits manufacturés.
L’industrie textile bénéficie de la mécanisation qui avec l’invention de la navette volante produit en plus grande quantité.
L’industrie sidérurgique produit de grandes quantités également de fer et de fonte pour fabriquer des machines, des rails et du matériel ferroviaire. Les activités industrielles se concentrent dans des régions produisant du charbon, on les appelles donc les « pays noirs ».
La production est regroupée dans des fabriques ou des usines. Ces constructions métalliques rassemblent des hommes et des machines qui produisent en grande quantité et meilleur marché.
L’organisation traditionnelle du travail à, domicile ou dans les manufactures subsiste pendant tout le XIXème siècle, surtout dans les secteurs peu mécanisés.
Pour acheter le matériel nécessaire, il faut des sommes d’argent conséquentes et certaines familles sont bien implantées dans l’industrie ou le commerce comme les « rois de l’acier » en Allemagne avec la famille Krupp ou encore Schneider au Creusot.
Au XIXème siècle, les entreprises familiales demeurent les plus nombreuses.
Mais quand les entreprises ne disposent pas du capital nécessaire, elles peuvent faire appel aux banques qui collectent de l’argent auprès des épargnants et leur verse des intérêts.
Les entreprises émettent également des actions qui constituent des parts du capital donnant droit à des parts de bénéfices. Ces titres peuvent être achetés ou vendus à la bourse où leurs cours varient à la hausse ou à la baisse selon les bénéfices attendus. Plus le cours monte et plus les actionnaires s’enrichissent. C’est le début de l’ère des sociétés anonymes.
L’essor économique du XIXème siècle repose sur le libre développement de l’entreprise par ceux qui possèdent les capitaux nécessaires. Les entreprises se livrent à la concurrence, c’est à dire qu’ils essaient de vendre plus sur des marchés plus larges à l’intérieur du pays comme à l’extérieur.
L’Etat intervient peu exception faite des transports. Car l’Etat fait construire des canaux , des voies de chemin de fer et installe des ports.
Le libéralisme triomphe donc mais surtout en Angleterre . Le cœur de Londres, la City s’impose comme le centre des affaires.
La révolution industrielle améliore les rendements. L’Europe profite d’un accroissement de la population qui sert à la fois comme main d’œuvre mais également comme acheteur pour entretenir la production industrielle. La révolution industrielle est à lier aux changement économiques qui instaurent le libéralisme et qui demeurera un élément central de la construction économique européenne.