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Les figures de rhétorique

La comparaison : en comparant deux éléments, l’auteur nous permet de mieuximaginer un personnage, un décor. Cette figure est composée de troiséléments : le comparé, le comparant et l’outil de comparaison (comme,tel).

« Le violon frémit comme un cœur qu’on afflige ; »(Baudelaire, Spleen et Idéal)

La métaphore : cela consiste à comparer deux éléments en remplaçant un nom par un nom emprunté à un autre champ lexical.

Quand la terre est changée en un cachot humide... (Baudelaire,« Spleen »)

La périphrase : cela consiste à remplacer un nom par une expression ou ungroupe de mots.

L’Everest = Le toit du monde, L’Amazonie= Le poumon de la terre.

La métonymie : cela consiste à désigner sous le même nom un tout et une partie. On l’emploie souvent dans le langage courant :

Boire un verre, Faire du piano, Écouter le dernier Tokyo Hôtel.

La litote : c’est employer un mot ou une expression avec une intensitéfaible pour suggérer beaucoup plus.

« Va, je ne te hais point ! » (Corneille, Le Cid).

L’euphémisme : on emploie un terme avec un sens atténué par rapport à laréalité pour ne pas choquer.

Il s’en est allé ce matin. (= il est mortce matin.)

L’ellipse : elle consiste à omettre un ou plusieurs mots à l’intérieurd’une phrase afin de l’alléger.

Il prit la direction du Sud, moi du Nord.

L’hyperbole : C’est une figure qui emploie une expression exagérée pourfrapper l’esprit.

Il a écrit des tonnes de lettres.

La personnification : C’est parler d’une chose inanimée comme d’un être vivant.

« Vois sur ces canaux dormir cesvaisseaux » (Baudelaire, L’invitation au voyage).

L’anacoluthe : C’est une coupure, une rupture dans la construction d’une phrase.

« Pour couronner ma joie, Dans leur sang, dans le mien il faut que je me noie; » (Racine, Andromaque).

L’apostrophe : C’est s’adresser directement aux personnes ou aux choses personnifiées.

« Ô désespoir ! Ô crime ! Ô déplorable race !
Voyage infortuné ! Rivage malheureux,
Fallait-ilapprocher de tes bords dangereux ? » (Racine, Phèdre).

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